« Zaho zay » est l'expression qu'utilisent les détenus tous les matins quand ils se rassemblent dans la cour de la prison de Fianarantsoa. Elle se traduit par « c'est moi ». Cette prison qui devait recueillir 250 prisonniers, en regroupe 850, entassés les uns sur les autres, certains purgent des peines pour vols d'oranges ou de téléphone, et d'autres sont là, et peuvent rester emprisonnés pendant des années avant d'être jugés
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Sur un texte de l'écrivain Jean-Luc Raharimanana, un portrait de Madagascar, entre le quotidien d'une prison et le voyage imaginaire d'un homme dans le pays.